Tranch„zes 1914 (Verdun 1917)

J'ai pataug„z dans les tranch„zes de septembre 14
Toujours en premi„yre ligne au-devant des assauts
Revivons ensemble ma
Accomplie par des hommes, aujourd'hui des h„zros.

Que la L„zgion d'Honneur r„zcompense les braves
Nous part„?mes des milliers la fleur au canon

La nuit nous r„zveille parmi nos cauchemars
Les cris d'horreur nous rappellent que c'est vrai
Maintiens les sections hors du monde
Avec la peur comme moyen de pression

Plus aucune illusion, l„p-bas c'est bien
Soldats! Chantez plus fort vos femmes pleurent d„zj„p
Bless„z par balle, la souffrance m'accompagne
Je ne ressens plus rien... que l'abandon et l'effroi.

La guerre dans la gueule, derri„yre les barbel„zs
La Marseillaise s'est tue aux chants des tranch„zes

Qui se porte volontaire pour l'assaut final
Mon Dieu que c'est horrible: les entrailles de la mort

Guerre des tranch„zes, grandiose tu rigoles,
Absurdit„z de la vie.

Sous une pluie de balles arrivent les brancards
Le poilu que j'ai soign„z... est mort dans la journ„ze
Je vous en prie: .
Seigneur nous fr„zmissons avant.

Une balle au lui traverse la t„{te

D'un regard je m„yne une section au massacre
Et porte la bravoure comme un panache
Par quelle balle voulez-vous „{tre tu„z?
Cot„z boche, cot„z fran„xais?
Par quelle balle voulez-vous „{tre tu„z?
Cot„z boche, cot„z fran„xais?

Une balle au lui traverse la t„{te

Nos chants enthousiastes au m„zpris de la mort
Toujours persuad„z de notre utilit„z

Croyons pour supporter la vue des cadavres
Se contorsionner au fond des tranch„zes

La mort couronne tout inutile h„zro„?sme
L„p o„‹ les gamins tombent les premiers
Vient patauger dans ta derni„yre bataille
Avant d'avoir jamais compris pourquoi!

Coude „p coude dans les tranch„zes de 14
Spectacle glacial o„‹ r„ygne la pestilence
Oui grand p„yre, nous en tirerons une le„xon
Tes camarades ne sont pas morts en vain...