Aphrodite Marine
Le ruissellement de la vie infinie, Aphrodite marine,
inonde mes pens?es, l'amour devient argile.
Regrettes-tu toujours le temps de ta jeunesse ?
Antique d?esse, foyer de vie, tendresse.
Des satyres lascifs qui dans les n?nuphares,
Baisent la nymphe blonde, sphynx au teint blafard.
Ses l?vres modulant le grand hymne ? l'amour,
Sous un ciel de tra?ne -l'infinie bravoure-
? renouveau d'amour, aurore triomphale,
Sculpte minutieusement tes ongles de coraux.
Pavane-toi sur cette plage de tendre opale
O? jadis Eros a vers? ses sanglots
Fleur de chair, Aphrodite marine,
Un bien triste dieu nous attelle ? sa croix
A sa croix... non !
Dieu, homme de perversion,
D?tache-toi de moi !
Aphrodite marine, aurore triomphale.
Homme de perversion, Eros te badine
Telles les douces sir?nes qui t'entrainent au fond des oc?ans.
Blanche sous le soleil, ?toile des abysses,
Emm?ne moi l?-bas, au milieu du tumulte des flots
Je t'attendrai...